Une crise comme Valence en France ?

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Que se passerait-il en France en cas d’évènement similaire ?

Prenons l’exemple de la Bretagne, qui n’est pas sujette aux épisodes Cévenoles, mais aux tempêtes.

La carte ci-dessous présente les tempêtes marquantes ayant frappé la Bretagne depuis 1987 :

https://www.hcbc.bzh/ressource/quelle-evolution-des-tempetes-en-bretagne/

Les tempêtes en Bretagne sont récurrentes depuis des décennies, voire siècles. 
Pour preuve l’étude VIMERS qui a recensé les tempêtes de 1896 à 2012 : https://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/etude-vimers-des-evenements-de-tempete-en-bretagne-a2705.html 

Du point de vue géographique et géologique, la Bretagne est traversée par de nombreux cours d’eau, auxquels il faut ajouter les zones humides.

Ces trois cartes suivantes présentent :

Un fort épisode pluvieux (par exemple, la tempête Ciaran avec de fortes précipitations) conjugué à un fort coefficient de marée peuvent avoir un fort impact (inondation, submersion marine) sur les villes côtières

A cet aléa naturel, il est nécessaire de prendre en compte, non seulement l’urbanisation mais aussi  les activités agricoles présentes en Bretagne, qui ont un impact que la capacité des sols à absorber de fortes précipitations.

En Bretagne :

  • 64 % du territoire régional sont consacrés à l’agriculture
  • 24 578 exploitations agricoles en Bretagne
  • 1 poulet français sur 3 est produit en Bretagne
  • 56 % du cheptel français de porcins est élevé en Bretagne

Parmi les exploitations agricoles en Bretagne, il y a les exploitations en cultures spécialisées bretonnes. Ce secteur concerne les productions de légumes, de pommes de terre, de fleurs et de plantes ornementales.

Avec 1 722 exploitations, le Finistère est en tête des départements bretons.Effectivement, il totalise 55 % des exploitations en serres chauffées, 47 % des maraîchers, 61 % des exploitations de plants de pomme de terre et 44 % des pépinières ornementales de Bretagne.

En l’occurrence, les serres chauffées, tout comme les élevages, participent à l’artificialisation des sols de la même façon que les zones urbanisées. 

https://www.vie-publique.fr/en-bref/295948-degradation-des-sols-en-europe-un-constat-inquietant En insistant sur le fait que l’agriculture productiviste abime les sols, comme par exemple dans cet article : « l’érosion mécanique par le travail du sol dans le secteur agricole »

Peut-être ajouter à la fin l’exemple de cette photo, tirée de cette fiche « Gestion du sol : état de santé, drainage, chaulage et travail du sol » https://www.agrireseau.net/agriculturebiologique/documents/MARAI_Chapitre_10Gestion_sol.pdf

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